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L’hypersomnie se manifeste par une somnolence diurne excessive et à des envies irrépressibles de dormir malgré des nuits jugées suffisantes. Elle se distingue d’un simple manque de sommeil et peut exposer à des risques au travail ou au volant. Consultez si les endormissements surviennent malgré vous, ou si la somnolence persiste plusieurs semaines.
Beaucoup de personnes parlent de leurs jambes qui bougent la nuit ou de jambes agitées au coucher.
En médecine du sommeil, cela correspond le plus souvent au syndrome des jambes sans repos (SJSR) ou à des mouvements périodiques des jambes (MPJ) pendant le sommeil.
Pourquoi avez-vous les jambes qui bougent la nuit ?

Des mouvements dans les jambes au moment du coucher ou pendant la nuit indiquent souvent un trouble moteur du sommeil.
Le corps envoie des signaux de mouvement alors qu’il est au repos.
Cela peut retarder l’endormissement ou rendre le sommeil moins continu.
Chez certaines personnes, la gêne apparaît dès que les jambes restent immobiles le soir.
Chez d’autres, les mouvements sont surtout visibles pendant la nuit et sont signalés par le partenaire.
Nous allons tenter de vous aider à les différencier.
Si ce symptôme s’inscrit dans un contexte plus large, vous pouvez consulter notre repère sur les troubles du sommeil.
Syndrome des jambes sans repos : symptômes et retentissement
Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) se manifeste le soir ou au repos par une sensation désagréable dans les jambes.
Bouger les jambes soulage rapidement mais la gêne revient dès que l’immobilité s’installe.
Lorsqu’elle survient souvent, cette gêne devient une cause fréquente de jambes qui bougent la nuit et rend le sommeil moins réparateur.
Signes typiques du syndrome des jambes sans repos
La gêne ressemble à des picotements, des fourmillements, une tension interne ou un tiraillement difficile à situer.
Elle touche surtout les jambes et apparaît en fin de journée.
Le besoin de bouger est ressenti comme irrépressible.
Situations qui favorisent l’inconfort
La gêne augmente lors des périodes d’immobilité prolongée comme un long trajet, une réunion assise ou une séance de cinéma.
La fatigue accumulée, le stress ou un coucher très tardif rendent les épisodes plus fréquents.
Des horaires irréguliers ou un changement de rythme (voyage, décalage horaire) facilitent aussi la réapparition des symptômes.
Impact sur l’endormissement
Le besoin de bouger retarde l’endormissement et oblige parfois à se lever.
Le sommeil devient plus fragmenté et la fatigue persiste le lendemain.
Si la gêne retarde souvent l’endormissement, elle ne correspond pas à une insomnie classique. Pour comprendre la différence et savoir quand consulter, voyez notre article sur l’insomnie.
Mouvements périodiques des jambes : mouvements automatiques pendant le sommeil
Les mouvements périodiques des jambes (MPJ) apparaissent pendant le sommeil, sans perception consciente. Ils correspondent à des contractions brèves et répétées d’un ou des deux membres inférieurs selon un rythme assez régulier. Ils représentent une autre cause fréquente de jambes qui bougent la nuit et peuvent fragmenter le sommeil.
Caractéristiques des mouvements
Les mouvements surviennent par séries au cours de la nuit, souvent en début de sommeil.
Ils concernent le pied, la cheville ou le genou, et durent quelques secondes.
Conséquences possibles sur la qualité du sommeil
Même si vous ne percevez pas les secousses, elles réduisent la continuité du sommeil et provoquent régulièrement des micro-éveils.
Vous pouvez alors ressentir une fatigue dès le matin ou des difficultés d’attention dans la journée.
L’entourage remarque parfois des secousses répétées pendant la nuit.
SJSR ou MPJ : comment faire la différence ?
Certaines personnes décrivent des jambes qui bougent la nuit alors que d’autres se plaignent surtout d’une gêne au moment de s’allonger.
Ces deux situations ne correspondent pas au même trouble.
Le tableau ci-dessous vous aidera à repérer celui qui ressemble le plus à votre cas.
| Profil SJSR | Profil MPJ |
|---|---|
| Le problème commence au repos du soir. | Le coucher se passe normalement. |
| Une sensation désagréable dans les jambes impose de les bouger. | Les mouvements apparaissent plus tard pendant le sommeil. |
| Le soulagement est rapide mais ne dure pas quand les jambes restent immobiles. | La nuit peut être découpée par des micro-éveils non perçus. |
| L’endormissement est retardé. | La fatigue est surtout ressentie au réveil. |
Si les épisodes ressemblent plutôt à des comportements nocturnes ou à des rêves agités, consultez notre article sur les parasomnies.
Profil mixte
Le soir est déjà inconfortable et des mouvements sont observés pendant la nuit.
Cette association explique une fatigue plus marquée et doit être signalée lors du bilan du sommeil.
À ne pas confondre
Un sursaut quand vous vous endormez correspond le plus souvent à un spasme hypnique.
Il s’agit d’une contraction brève avec parfois l’impression de tomber.
L’épisode est isolé, survient surtout en période de fatigue ou de stress et ne se répète pas tout au long de la nuit.
Des crises d’épilepsie nocturne donnent plutôt des épisodes très courts, stéréotypés et parfois groupés la même nuit.
Elles peuvent laisser des signes au réveil comme une morsure de langue, une confusion, une blessure ou une perte d’urines.
Si vous observez ces éléments, demandez rapidement un avis spécialisé.
Pour une vue d’ensemble des autres situations voisines, voyez mouvements involontaires pendant le sommeil.
Examens utiles quand les jambes bougent la nuit
Quand vos jambes bougent la nuit, il peut être utile de faire le point pour comprendre pourquoi. Votre médecin commencera par vous poser des questions précises sur vos sensations, leur fréquence et vos habitudes de sommeil. Selon vos réponses, il pourra proposer un enregistrement du sommeil ou un bilan complémentaire.
Pour le cadre général des tests et leur utilité, vous pouvez lire examens du sommeil.
Interrogatoire et agenda du sommeil
Pendant la consultation, vous décrivez les moments où les mouvements surviennent, leur intensité et leur retentissement sur le sommeil.
Votre médecin peut aussi vous proposer de tenir un agenda du sommeil pendant quelques jours, pour noter vos heures de coucher et de lever, ainsi que les périodes d’agitation nocturne.
Enregistrement du sommeil
Si les symptômes sont importants ou si le diagnostic reste incertain, un enregistrement du sommeil vous sera probablement proposé.
Il peut se faire à domicile ou en centre de sommeil.
La polysomnographie enregistrera l’activité cérébrale, la respiration et les mouvements des jambes pendant la nuit.
Dans certains cas, une vidéo-polysomnographie permettra aussi d’observer les mouvements pour confirmer qu’ils se produisent bien pendant votre sommeil.
Lorsque la gêne est surtout présente au repos du soir et que la polysomnographie ne permet pas de trancher, un test d’immobilisation suggérée peut être proposé pour compléter l’évaluation.
Bilan biologique ciblé
Un bilan sanguin aide parfois à identifier une cause contributive, comme une carence en fer ou un autre déséquilibre.
Les analyses sont choisies en fonction de votre âge, de vos traitements et de vos antécédents médicaux.
Causes et facteurs à rechercher
Lorsque vous avez les jambes qui bougent la nuit, il existe parfois un élément déclenchant ou aggravant qu’il est possible de corriger.
L’objectif est de savoir si le trouble vient surtout d’un déséquilibre biologique, d’une maladie déjà connue ou d’habitudes de vie qui fragilisent le sommeil.
Les causes les plus fréquentes sont les carences, notamment en fer, certaines maladies chroniques (insuffisance rénale, diabète, troubles neurologiques), ou la prise de médicaments qui influencent la transmission nerveuse.
Le stress, le manque de sommeil et la consommation excessive de caféine, d’alcool ou de tabac aggravent souvent les symptômes.
Dans certains cas, aucune cause évidente n’est retrouvée.
Le trouble est alors considéré comme idiopathique, c’est-à-dire sans facteur identifié, mais il peut être stabilisé par des mesures adaptées et une surveillance médicale régulière.
Traitement des jambes qui bougent la nuit
Le traitement dépend de la cause et de la gêne ressentie. Dans la plupart des cas, il commence par des mesures simples pour améliorer le sommeil et corriger ce qui entretient les mouvements. Si cela ne suffit pas, votre médecin peut proposer un traitement spécifique adapté à votre situation.
Mesures de base et hygiène de sommeil
Essayez de garder des heures de lever et de coucher régulières et un environnement calme.
Une activité physique modérée en journée aide à mieux dormir.
Limitez le café, l’alcool et le tabac, surtout le soir.
Des étirements ou un massage léger avant de vous coucher peuvent aussi diminuer l’agitation des jambes.
Correction d’une carence ou d’un facteur déclenchant
Une carence en fer ou en certaines vitamines peut accentuer les symptômes.
Votre médecin pourra vérifier vos analyses et prescrire un complément si besoin.
Certains médicaments pris pour d’autres raisons peuvent aussi entretenir le trouble.
N’hésitez pas à en parler avant toute modification de traitement.
Traitements spécifiques selon le type de trouble
Si les mouvements persistent malgré ces mesures, un traitement ciblé peut être proposé.
Pour le syndrome des jambes sans repos, des médicaments agissant sur la dopamine ou certains anticonvulsivants peuvent réduire le besoin de bouger.
En cas de mouvements périodiques des jambes, le traitement vise surtout à améliorer la continuité du sommeil et à diminuer la fatigue du matin.
Le suivi médical reste essentiel pour ajuster la prise en charge dans le temps.
Si nécessaire, vous pouvez explorer les options présentées dans traitement des troubles du sommeil.
FAQ
Pourquoi mes jambes s’agitent surtout le soir au moment de me coucher ?
Le repos du soir favorise l’apparition des sensations liées au syndrome des jambes sans repos. Dès que vous restez immobile, le besoin de bouger réapparaît. C’est un signe typique qui mérite d’être signalé à votre médecin.
Est-ce que ces mouvements nocturnes peuvent partir tout seuls ?
Ils peuvent s’atténuer si la cause est passagère, par exemple une période de fatigue ou un déficit léger en fer. Si les épisodes durent plusieurs semaines ou perturbent votre entourage, il est préférable de faire un point médical.
Est-ce grave d’avoir les jambes qui bougent la nuit ?
Dans la majorité des cas, ce n’est pas grave. Le risque vient surtout du manque de sommeil et de la fatigue qui s’installe. Le médecin vérifiera qu’il n’existe pas de maladie associée et vous proposera un traitement adapté si besoin.
Est-ce qu’un manque de fer peut vraiment provoquer ces symptômes ?
Oui. Un taux de fer trop bas peut rendre les sensations plus intenses et plus fréquentes. Vous pouvez demander un dosage. Si une carence est confirmée, la corriger améliore souvent les symptômes.
Que puis-je faire moi-même avant de prendre un médicament ?
Vous pouvez régulariser vos heures de lever et de coucher, éviter le café, l’alcool et le tabac le soir, bouger un peu dans la journée et faire quelques étirements avant d’aller dormir. Ces mesures améliorent la qualité du sommeil et diminuent parfois l’agitation des jambes.
Conclusion
Si vous avez les jambes qui bougent la nuit, il est important d’en parler à un professionnel du sommeil, surtout si la fatigue s’installe ou si votre entourage remarque des mouvements répétés. Ces épisodes peuvent correspondre à un syndrome des jambes sans repos ou à des mouvements périodiques des jambes pendant le sommeil. Un examen adapté permet de comprendre leur origine et de proposer des solutions simples ou un traitement ciblé pour retrouver un sommeil plus stable et plus réparateur.
Patients : Prenez rendez-vous ou demandez à être rappelé(e) pour une consultation avec un spécialiste.
Médecins : Confiez l’installation et l’analyse des enregistrements des examens du sommeil à SomnoLink
Ce contenu informatif ne remplace pas un avis médical.



